Le proviseur du lycée Mohamed Arissani informant les parents d’élèves @ Gabonactu.com
Libreville, 17 décembre (Gabonactu.com) – Plus de 500 personnes regroupées au sein de l’Association des parents d’élèves (APE) du lycée public laïque Mohamed Arissani de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, ont été sensibilisées samedi sur les dangereux phénomènes de la consommation des stupéfiants et de la violence en milieu scolaire, auxquels sont confrontés leurs enfants .
Pour lutter contre ces deux phénomènes grandissants, la direction de l’établissement a organisé la session de sensibilisation et d’information à l’intention des parents d’élèves. Leur nécessaire implication, relevant de la responsabilité parentale, est sollicitée pour juguler progressivement les maux.
« Notre établissement n’est pas épargné, nous avons la présence des kobolos, de chanvre, de ce qui qu’ils appellent eux-mêmes l’Iboga en poudre. Il y a aussi des agressions physiques. Autant des problèmes que nous vivons », a déclaré Alexandry Adamou Ilongo, proviseur du lycée Mohamed Arisani. Lors de la sensibilisation le chef d’établissement a même montré aux parents un échantillon des stupéfiants appelés : «Kokolos » saisi au sein de l’école.
La remise sur pied des conseils des disciplines a été préconisée, conformément aux instructions du ministère de l’éducation nationale. Avec les parents d’élèves, l’établissement a décidé de la mise en place de la mutuelle scolaire dont le principal champ d’actions sera centré sur la thématique : « comment lutter contre les drogues en milieu scolaire?».
« Nous allons impliquer les élèves eux-mêmes, il n y a qu’un enfant pour dénoncer l’autre », a indiqué Sylvestre Engohan, président de l’APE du lycée Arisani. Des mécanismes seront mis en place pour éviter la fuite d’information entre élèves, susceptibles de trahir le mauvais comportement de l’autre.
Le lycée Mohamed Arisani a décidé de mettre en place également une commission composée des psychologues, des parents d’élèves, des assistants sociaux et autres conseillers d’orientations d’établissements. Celle-ci devait réfléchir pour sauver l’avenir de 2000 élèves de l’établissement.
Sydney IVEMBI