Bruno Ben Moubamba remettant le dossier des attestations d’attribution des parcelles à Alexis Boutamba @ Gabonactu.com
Libreville, 20 mai (Gabonactu.com) – Le vice premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba a remis vendredi au ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains, Alexis Boutamba , des attestations d’attribution des 363,42 hectares (ha) de parcelles pour la construction de prisons modernes dans les 8 capitales provinciales de l’intérieur du pays.
Le geste symbolique a eu lieu lors d’une cérémonie dédiée tenue au commandement en chef de la prison centrale de Libreville. Ces attestations d’attribution des parcelles concernent les villes de Lambaréné (50, 07 ha), Oyem (40,6 ha), Franceville (54,32 ha), Koulamoutou (54 ha), Makokou ( 48 ha), Port-Gentil (44 ha), Tchibanga (36,66 ha) et celle de Mouila (36, 39 ha).
Les sites vont servir pour la construction des unités carcérales de nouvelles générations dotées des aires des jeux et des zones dédiées aux exercices militaires. Ils seront également consacrés à la construction des logements décents pour le personnel pénitencier et des bâtiments administratifs.
« Construire des nouvelles unités carcérales dans tout le pays permettra de protéger la dignité humaine », a déclaré M. Moubamba lors de la cérémonie de remise des attestations d’attribution des parcelles. L’expertise sur l’identification des sites appropriés pour l’aménagement des futures prisons a été réalisée par le centre technique de l’habitat (CTH), un organisme sous tutelle du ministre de l’urbanisme.
Les nouvelles unités carcérales modernes auront 500 places chacune. Pour M. Boutamba, « ce plan de construction vise à faire face à l’augmentation de la population carcérale nationale dont le nombre n’a cessé d’augmenter depuis des années ».
L’Etat prévoit également la construction d’une prison moderne de 3000 places à Koltang (27 km de Libreville). Mais la mise en œuvre du projet retarde depuis plusieurs années à cause du refus catégorique des populations du cru. Le projet vise à délocaliser et désengorger la prison centrale de Libreville devenue surpeuplée. Construite en 1956 pour 300 détenus, la Maison d’arrêt de Libreville, appelée trivialement « Gros Bouquet », compterait actuellement près de 2000 prisonniers.
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