L’entrée principale de la ZERP de Nkok @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Plusieurs entreprises, implantées dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, située à 27 km de Libreville sur la route nationale N°1, ont affirmé qu’elles éprouvent d’énormes difficultés logistiques pour évacuer leurs produits.
La première difficulté concerne la route. La route nationale N°1 actuellement utilisée par ces opérateurs est souvent embouteillée et ne fluidifie pas les affaires. La zone est traversée par le chefmin de fer Transgabonais mais pour le moment, aucun dispositif n’est encore mis en place pour permettre l’évacuation de la production de Nkok vers le port d’Owendo.
« Si on a par exemple 200 investisseurs, ça va être difficile pour eux d’utiliser au même moment le chemin de fer qui traverse la zone », a déclaré mardi le coordinateur prospection client de la ZERP de Nkok, Olivier Oscar Ngoma à l’occasion d’une visite guidée du ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi. Les opérateurs suggèrent la construction d’une voie terrestre qui servira de contournement de la ville de Libreville.
100 entreprises sont installées dans la zone depuis sa création il y a 4 ans. 28 d’entre elles sont déjà en phase de production. Ces entreprises sont spécialisées essentiellement dans la transformation du bois et de la ferraille. Une autre usine (L7H), spécialisée dans la production du poulet de chair sera opérationnelle d’ici le mois d’avril prochain.
Autre aspect difficile pour les opérateurs de Nkok, l’écoulement de leurs produits dans la zone CEMAC. Les barrières douanières ne garantissent pas encore la libre circulation des marchandises dans la sous-région. Chaque pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) applique une taxe de 35% sur les produits fabriqués à Nkok.
Le problème énergétique s’oppose également avec acuité à Nkok. Pour permettre son fonctionnement optimal, il faut à terme 70 Mégawatts. Pour le moment, la capacité énergétique de Nkok est de 25 Mégawatts seulement provenant de la centrale électrique d’Alenakiry (Owendo) dans la banlieue sud de Libreville. Une énergie jugée insuffisante pour les entreprises qui s’installent progressivement.
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