Primes et avantages suspendus, absence d’avancements automatiques, non-versement des cotisations sociales à la CNSS et à la CNAMGS, les délégués du personnels réunis autour des organisations civiles Solidarité, Synafonte et Saam ont crié leur désolation face à leurs acquis sociaux bloqués depuis des années. Ils appellent le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Port-Gentil, Pierre Rizogo Rousselot à plus de responsabilité.
Au cœur des revendications, le retrait jugé arbitraire de plusieurs droits légaux, notamment les primes de sujétion et de fonction, essentielles pour les agents occupant des responsabilités élevées.
« Nous demandons simplement le rétablissement de nos droits. Les primes coupées doivent revenir aux agents, d’autant que certains ont été nommés mais ne perçoivent toujours rien », martèle Cyre Stéphane Iningouet, délégué du personnel du syndicat Solidarité.

Les délégués du personnel réunis autour de Solidarité, Saam et Sanafonte ont lors de leur assemblée générale décisionnelle, dénoncé le blocage des avancements automatiques, le non-respect du reclassement, la suppression des allocations sociales ainsi que les arriérés de cotisations dues à la CNSS et à la CNAMGS. Conséquence : plusieurs agents ne bénéficient plus de prestations sociales élémentaires.
« Depuis le début de la transition, aucun agent n’a obtenu ni reclassement ni avancement. À la CNSS, nous n’avons plus droit aux allocations familiales parce que la mairie est endettée. Quant à la CNAMGS, c’est comme si elle n’existait pas », déplore encore Cyre Stéphane Iningouet.
Au terme de leur rencontre, tous ensembles, ils ont opté pour le dépôt du cahier de charges auprès du premier magistrat de la commune de Port-Gentil. Ils ont prévenu déclencher un mouvement d’humeur si d’ici les prochaines semaines leurs revendications ne seront pas prises en compte.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
