Les dernières heures de captivité de Sylvia et Noureddin Bongo

L’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin avaient quitté leur lieu de détention depuis le 1er mai soit 2 jours avant la prestation de serment du président Brice Clotaire Oligui Nguema, selon une source très proche de la famille de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.

L’on se souvient que dans la foulée de la publication de la date et du programme de prestation de serment de Brice Clotaire Oligui Nguema, l’épouse et le fils d’Ali Bongo Ondimba avaient entamé une grève de la faim.

Maitre Gisèle Eyue Bekalé leur avocate gabonaise avait révélé que les deux détenus avaient cessé de s’alimenter. La glacière de nourriture retournait à la Sablière telle qu’elle avait était chargée par le personnel chargé de faire leur repas.

La grève aurait considérablement dégradé l’état de santé de l’ancienne « First lady » et l’ancien coordonnateur des Affaires présidentielles.

Par humanisme, leurs géôliers les ont conduits secrètement le 1er mai à l’hôpital d’Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba du PK 9.

Constat des médecins militaires : les deux adultes souffrent d’une perte sévère de poids. Sylvia Bongo qui a toujours été un poids léger était devenue squelettique.

En plus d’une perte de poids, Noureddin Bongo de son côté nécessite une opération chirurgicale de l’oreille. Il souffrirait d’une perforation du tympan.

Après leur stabilisation durant 8 jours, Sylvia et Noureddin ont été sorti de l’hôpital militaire. Ils ne retourneront plus dans leur cellule. Direction la résidence familiale de la Sablière où ils ont retrouvé leur confort même s’ils restent assignés à résidence.

Carl Nsitou

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