Un homme en détresse sentimentale se tire une balle dans le thorax

Bissagou Mounziegou, alias Mars de Paul de son vivant  ©  Gabon-info.com

Bissagou Mounziegou, connu sous le pseudonyme de Mars de Paul s’est suicidé dimanche dernier au village Panza, une petite bourgade du département de la Doutsila, dans la province de la Nyanga (Sud) après avoir payé sa dette auprès d’une voisine, rapporte le site d’information Gabon-info.

Le malabar dont l’amour pour sa femme était excessif soupçonnait un autre habitant du village de lui faire un « tapé-dos ». Lassé de ruminer ses soupçons, il aurait eu une très chaude dispute avec sa femme au sujet de cette infidélité supposée, selon des témoignages de ses proches.

A l’issue de cette scène de ménage, la femme décide de ne plus partager le lit avec le mari qui l’a humilié dans le village. Mars de Paul était devenu plus bavard qu’auparavant, racontant tout et n’importe quoi sur son épouse dans le village.

Ironie du sort l’homme que Mars de Paul soupçonnait d’être l’amant clandestin de son épouse lui devait de l’argent. La veille de son suicide, Mars de Paul est allé réclamer son du. Le lendemain sa dette est payée.

Quasiment déprimé par ses déboires conjugaux, Bissagou Mounziegou se met à avaler des boissons alcoolisées comme une jarre percée. Quant il décide de rentrer à la maison l’après midi, il achète une boite sardine. Il va lui-même faire la cuisine, vu qu’il ne mangeait plus la nourriture de sa femme.

Le repas terminé, Mars de Paul va payer sa dette chez la voisine en lui signifiant publiquement qu’il était en train de partir, sans dire où ?

Revenu chez lui, il rentre dans la chambre, prend son calibre 12 et 3 cartouches double zéro, puis sort dans la cour et tire deux coups de feu en l’air tout en disant ce qui lui passait par la tête. Devant un tel spectacle, sa femme et les enfants trouvent refuge chez le voisin à 200 m. Le voisin d’en face prit son courage en allant essayer de lui arracher l’arme à feu. Mais il ne put rien devant le gabarit imposant du défunt. Il repartit alors chez lui après cette vaine tentative. Quelques minutes après, Sieur Bissagou rentre dans sa chambre et se tire un dernier coup de feu au niveau du thorax. Il s’écroule et laisse un village en émoi. Personne n’avait mesuré sa détresse sentimentale.

Gabon-info & Camille Boussoughou

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