« V» Madoungou au gnouf

Alfred Edmond Nziengui Madoungou © D.R

Alfred Edmond Nziengui Madoungou alias « V Madoungou », cité avec insistance dans les réseaux comme présumé commanditaire des crimes rituels (crime de sang),  a été interpelé le 25 janvier courant, et  actuellement gardé à vue à la Direction générale des contre ingérence encore appelé « B2 », selon des sources judiciaires.
Originaire de la province de la Ngounié dans le département de l’Ogoulou (Mimongo), Alfred Edmond Nziengui Madoungou a été l’une des figures du pouvoir durant le premier septennat d’Ali Bongo Ondimba (2009-2016). Très proche de l’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat gabonais, Maixent Accrombessi, Alfred Edmond Nziengui Madoungou était très influent et craint.
Le tribunal de Mouila avait inculpé 5 proches de ce conseiller au style de vie très extravagant pour « association de malfaiteurs et assassinat avec prélèvement d’organes humains».
Le conseiller à la réputation « sulfureuse » n’a pas été personnellement reconnu coupable de ces crimes plus connus  mais son image dans l’opinion était considérablement écornée au point que la simple évocation de son nom suscitait la peur.
Il aurait été même en partie à l’origine de l’exil à Paris  de Jonas Moulenda, ancien journaliste de l’Union. L’ex conseiller « très très compliqué » d’Ali Bongo Ondimba avait poursuivi le confrère jusqu’à la frontière du Cameroun, indique-t-on.

Camille Boussoughou

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