Décès brutal du proviseur du Lycée catholique de Makokou une semaine après sa 1ère dose du vaccin covid

Bruno Bivigou, 59 ans, Proviseur au Lycée catholique notre dame des Victoires de Makokou est décédé brutalement vendredi en fin d’après midi plus d’une semaine après avoir reçu sa première dose de vaccin contre le Covid 19, a appris Gabonactu.com auprès de sa famille.

Ce vendredi vers 14 heures, le proviseur est dans son salon. Devant son téléviseur. Il suit le match de l’Euro 2020 qui oppose la Suède à la Slovaquie. Bruno Bivigou aussi connu sous le petit nom de tonton Bivi est un féru de football, sport qu’il a pratiqué dans son jeune âge.

Tout à coup, il lance un cri strident et de détresse. Son épouse quitte la cuisine en courant. Le proviseur est affalé. Infirmière, elle lui applique les premiers soins de secours (massage cardiaque et autre). Elle fait venir l’ambulance. Bruno Bivigou est admis en soins intensifs à l’hôpital de Makokou. Il s’étouffe mais pas d’oxygène. Le proviseur ne survivra pas. Il est emporté par une attaque cardiaque.

La famille émue par la disparition de ce cadre s’interroge sur ce qui est arrivé. L’homme n’avait pas des antécédents de santé connu. Il était en pleine forme. Sa journée de travail au lycée a été normale. Une semaine auparavant il a effectué une mission à Libreville.

Dans la recherche des causes possibles de ce décès, la famille pointe le vaccin covid reçu par le défunt le 6 juin soit 12 jours avant son décès brutal. Mais aucun lien formel n’est établi à ce jour entre ce décès et le vaccin Covid.

Avant ce décès, il circulait déjà sur les réseaux sociaux de nombreuses rumeurs concernant certains cas vaccinés.

Le mercredi 9 juin 2021, un panel d’experts gabonais s’est réuni à Libreville sur une demande expresse du Ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, pour mettre en place un comité indépendant de suivi de la sécurité des vaccins utilisés au Gabon contre le Covid-19.

Le Pr. Simon Ategbo, a été désigné par ses pairs comme Président du dudit comité qui comprend entre autres membres, un représentant de l’Agence du médicament, un cardiologue, un urgentiste-réanimateur, un interniste et un infectiologue.

Le cas du proviseur de Makokou dont la veillée mortuaire à Libreville se tient au quartier Bel air mérite une enquête du comité mis en place par les autorités pour faire la lumière.

Camille Boussoughou

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