Aéroport de Libreville : que faire de ces impolis emballeurs de sacs ?

Le mauvais traitement infligé à un client dans la nuit de dimanche à lundi est choquant pour un personnel en service dans un aéroport international d’un pays qui se veut attractif.

Aux environs de 1h30. Un passager de la Royal Air Maroc se présente pour faire filmer ses deux sacs. Le premier sac est automatiquement pris en charge. Soudain, le passager est interpellé par un agent de l’AGASA qui doit inspecter les bagages pour un contrôle phytosanitaire des vivres. Le client demande aux emballeurs ou poseurs de film de lui rendre un des sacs. Un homme à la forme d’un dinosaure d’une espèce disparue s’énerve et gronde le passage qui en retour dit que vous n’avez pas à me parler avec un tel mépris.

« Va là-bas moi j’ai mes problèmes », ajoute le beau mec dont la coupe de ses lèvres et son visage froissé inspirent plutôt la peur et ne peuvent rassurer un Directeur des ressources humaines à la recherche d’un travailleur dans un service en contact avec la clientèle.

« Vous ne méritez pas de travailler dans un aéroport », lui répond le client. Les trois agents de service lui tombent dessus comme un mal propre. Les échanges sont vraiment de bas étage. Comme dans un bazar alors que tout ceci se passe dans la première vitrine du Gabon des services. Finalement, au lieu de filmer deux bagages, le passager n’a filmé qu’un seul au prix unique de 5 000 FCFA. Un prix qui mérite aussi d’être revisité.

Triste et dommage pour l’aéroport international de Libreville où même les policiers autrefois reconnus pour leur manque de courtoisie sont devenus de plus en plus corrects avec les usagers. Il faudrait peut-être ouvrir ce petit business du film des bagages à la concurrence pour mettre un terme à l’hégémonie des agents de la société actuelle qui se prennent pour des Dieux tout-puissants. C’est tout bénef pour l’image du Gabon.

Marie Dorothée

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