Prison Centrale : Effayong-Onong ouvre une enquête pour élucider le décès d’un détenu au cours d’une bagarre pour un morceau de matelas

Le Commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, le Général de Division, Jean Germain Effayong-Onong a annoncé dans une note l’ouverture d’une enquête interne pour déterminer les circonstances exactes du décès d’un détenu survenu le 1er mai dernier suite à une bagarre avec son codétenu pour un morceau de matelas.

Gloire Emmanuel Mouanda c’est la malheureuse victime de ce drame intervenu dans le 2ème quartier de la Prison centrale de Libreville ce 1er mai.

Selon l’ONG SOS Prisonniers qui a révélé le drame, Gloire Emmanuel Mouanda revenait ce dimanche-là du culte à la salle polyvalente de la détention.

 Après le culte, il a regagné son quartier vers 10h. Mouanda étant fatigué, il est allé dormir à la place de Sieur Mboubanda Bienvenu, placé sous mandat de dépôt le 22 juin 2015 pour vol avec violence, coup et blessure volontaire. Ce dernier est chargé de la sécurité dudit quartier.

Quelques minutes après, Mboubanda Bienvenu, voyant son codétenu dormir à sa place, n’a pas du tout apprécié cela. C’est ainsi qu’une rixe entre les deux est déclenchée.

Comme dans un film de karaté, le chargé de la sécurité du 2ème quartier, Mboubanda Bienvenu, va taper un « Mawashi-geri » au niveau des côtes à Mouanda.

Mouanda s’écroule sous les regards des autres détenus. Il tente alors de se relever pour  riposter. Mais visiblement, le chargé de la sécurité est plus fort, il assène un coup de tête fatal à Mouanda Gloire Emmanuel.

Le coup de tête est violent… à tel point que la tête de Mouanda va percuter le mur. Mouanda passe de vie à trépas….

Le défunt était incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 22 juin 2021 et condamné à 1 an de prison ferme pour vol aggravé. Sa peine devait expirer le 22 juin prochain.

En attendant les conclusions de l’enquête, le Général de Division, Jean Germain Effayong-Onong, à la tête d’une prison désuète et surpeuplée, a présenté ses condoléances à la famille éplorée.

Marie Dorothée

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