Pierre Claver Maganga Moussavou considère complaisante la peine infligée au journaliste Stive Makanga par le tribunal

L’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou durant sa conférence de presse le 5 février à Libreville  ©  Gabonactu.com

L’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, a déclaré vendredi dans une conférence de presse que la peine infligée pour diffamation au journaliste Stive Makanga par le tribunal correctionnel de Libreville est complaisante.

« J’aurais pu trouvez ça insuffisant et complaisant par rapport à l’acte posé. Mais en même temps nous sommes reconnaissants par ce qu’il nous a dévoilé ses sources. Ce qui vient atténuer notre amertume à un verdict que nous trouvons complaisant », a estimé M. Maganga Moussavou.

Le journaliste Stive Roméo Makanga  a été condamné le 3 février 2021  à 1 million de FCFA d’amende et 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour « diffamation » et « outrage » à l’encontre de l’ancien Vice-Président, Pierre-Claver Maganga Moussavou.

Directeur de publication du média en ligne « www.Kongossanews.com », Stive Roméo Makanga était poursuivi par l’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver Moussavou pour diffamation. Le 21 mai 2019, le journaliste avait écrit un article intitulé : « Kévazingogate : Maganga Moussavou chef de gang ». Un article incendiaire que le principal mis en cause avait qualifié de diffamatoire.
Pierre-Claver Maganga Moussavou considère que cet article « commandité par des voyous tapis au palais présidentiel » était la cause de son éviction de la Vice-Présidence.  

Aussi, a-t-il souligné que, l’affaire de disparition au port d’Owendo entre mars et avril 2019 de 353 conteneurs de Kevazingo (essence très protégée interdite à la vente), à laquelle le Vice-Président de la République encore en fonctions semblait être mêlé,  n’était qu’une simple conspiration contre lui pour le limoger.

Pierre Claver Maganga Moussavou n’a pas exclu l’hypothèse de poursuivre également l’Etat devant le Conseil d’Etat pour demander réparation et le décret qui l’avait limogé.

Sydney IVEMBI

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