Les militaires français et gabonais ainsi que les agents de l’ANPN ont planifié un exercice de lutte contre le pillage des ressources naturelles

Du 6 au 8 avril 2021, les éléments français au Gabon (EFG), les Forces armées gabonaises (FAG), la garde républicaine (GR) et l’agence nationale de préservation de la nature (ANPN) ont participé à l’exercice KOMO 2021.

KOMO 2021 s’inscrit dans le nouveau cycle des exercices RECAMP et constituait l’exercice de synthèse de la formation dispensé par les EFG au profit des forces gabonaises engagées dans l’opération MINKEBE, opération intérieure de lutte contre l’exploitation illégale des ressources.

Cet exercice franco-gabonais avait pour objectif de mettre en pratique les savoir-faire nécessaires à l’accomplissement d’une mission contre des trafiquants, sur un site accessible uniquement par la mer, de renforcer le travail interministériel et de développer l’interopérabilité entres les unités françaises et gabonaises.

Dans un premier temps, les unités et composantes gabonaises ont suivi un stage d’une semaine au centre d’entrainement au combat en forêt du Gabon (CEC FoGa).

Dans un second temps, gabonais et français ont participé à l’exercice KOMO 2021. Ils avaient pour mission de s’emparer d’un village tenu par des trafiquants. L’insertion par la mer s’est faite avec l’appui des fusiliers marins de la Marine Gabonaises. Les troupes au sol ont été appuyées par une section composée de militaires du groupement d’intervention parachutiste (GIP) et du 1er régiment de parachutistes gabonais (1er RPG), larguée à partir d’un avion de transport français.

L’exercice s’est déroulé en présence du général de division Yves Ditengou, chef d’état-major général des forces armées gabonaises, du général Brice Clotaire Oligui Nguema, commandant en chef de la garde républicaine et du général Jean-Pierre Perrin, commandant les éléments français au Gabon (EFG).

Pour finir, les EFG ont profité de cette occasion pour remettre au 1er RPG, 200 sangles d’ouverture automatique (SOA) pour les prochaines séquences de sauts en parachute.

L’action combinée des écogardes de l’ANPN, des militaires des FAG avec l’appui d’officiers de police judiciaire permettra de lutter efficacement contre le pillage des ressources, véritable enjeu de souveraineté nationale.

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 200 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien Interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale.

Source : com EFG

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.