Le Gabon peine à mobiliser 200 millions de FCFA pour soigner 6000 tuberculeux

 

Le secrétaire exécutif de la CSCG, René Mombo Lémbomba, au cours de sa précédente sortie en septembre 2016 @ Archives Gabonactu.com

 
Libreville, 27 décembre (Gabonactu.com) – La Coalition de la société civile gabonaise (CSCG), a dénoncé  dans un communiqué dont Gabonactu.com copie l’attitude irresponsable du gouvernement qui peine à mobiliser 200 millions  de FCFA  pour  soigner 6000 malades de la tuberculose qui meurent  progressivement chaque  année à travers le territoire national sauf des médicaments.
 
« Malgré un appui significatif du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le paludisme à fauteur de près de trois milliards francs CFA pour endiguer ce torrent funeste, le ministère de la santé ne parvient pas à honorer  à ses engagements dont celui de mobiliser au minimum deux  quatorze millions de FCFA pour soigner au moins 6000 patients de premier niveau ui manque cruellement de médicaments », a fustigé le communiqué  signé  de Guy René Mombo Lémbomba, secrétaire exécutif de la CSCG.
 
Les 200 millions représentent la quote-part du Gabon relative au programme lancé depuis 2015 au Gabon par le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le paludisme.  Le but visé, endiguer la tuberculose, une  maladie opportuniste pour les personnes atteintes du VIH/SIDA.
 
« Cette situation fort inquiétante est rendue plus critique par le taux  de co-infection tuberculose/VIH dans le pays qui s’élève à plus de 35% », révèle  la CSCG, citant les statistiques du ministère de la santé datant de 2014.
 
 
Les milliards accordés par le Fonds mondial pour la mise en œuvre du projet  sont toujours disponibles. L’organisation onusienne pourrait orienter cette aide sanitaire dans un autre pays si le Gabon ne manifeste pas son intérêt dans les prochains mois.
 
Au regard de la situation incompressible, la coalition de la société civile gabonaise a annoncé la tenue incessamment d’une  conférence de presse pour édifier l’opinion.
 

Camille Boussoughou

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