La plainte contre Nourredin Bongo est un joli coup de com (Présidence gabonaise)

Jessy Ella Ekogha porte parole de la présidence de la République © CP

Le porte parole de la présidence de la République, Jessy Ella Ekogha a estimé dans une interview à Radio France internationale (RFI) que la plainte portée contre Nourredin Bongo Ondimba, fils du chef de l’Etat gabonais, est un joli coup de com.

« C’est un joli coup de com qui mènera encore une fois à rien », a dit avec dégoût M. Ella Ekogha pour qui cette plainte « ternit encore plus l’image du pays que celle de la personne incriminée et n’a aucun impact ».

Dans leur plainte déposée au tribunal de Libreville, les activistes et syndicalistes gabonais citent comme preuve de corruption, l’altercation qui se serait produit au carrefour Rio dans le 3ème arrondissement de Libreville entre des gendarmes et des éléments de la garde républicaine (GR).

Largement relayé dans les réseaux sociaux, l’incident serait du à l’arraisonnement d’un véhicule conduit par les éléments de la GR transportant une très importante somme d’argent qui appartiendrait à Noureddin Bongo Valentin.

« On ne peut pas la (plainte, ndlr) prendre au sérieux car elle se base sur des faits qui se seraient prétendument déroulés dans la nuit du 6 janvier », a diabolisé le porte parole de la présidence.

« Ces faits sont une espèce de Fake news qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Ils n’ont aucune preuve légale », poursuit-il.

« J’imagine que les associations et syndicats en question sont incapables de produire ne fusse qu’un procès-verbal pour prouver les faits qu’ils annoncent. Donc encore une fois, c’est un concept qu’on connait ici : c’est un joli coup de com qui mènera encore une fois à rien », a-t-il conclu.

Dans leur plainte, les quatre activistes accusent Nourredin Bongo Valentin de corruption active (art. 508 du code pénal gabonais (cpg)) et passive (502cpg), corruption d’agents publics étrangers (art. 510 cpg) et blanchiment des capitaux (art. 561 cpg), détournement de deniers publics (473 cpg) et Biens Mal Acquis.

Nourredin Bongo Valentin est aussi poursuivi pour enrichissement illicite (art 20 Convention des Nations-Unies contre la corruption), blanchiment du produit du crime (art. 23 con Nations-Unies), criminalité financière en bandes organisées, associations de malfaiteurs et pillage.

Le fils du président est aussi accusé de disposer de plusieurs sociétés écrans au Gabon, à Dubaï et dans des paradis fiscaux.

Nourredin Bongo Valentin, a été récemment promu Coordonnateur général des affaires présidentielles. Depuis cette promotion, il fait l’objet de plusieurs attaques car soupçonné d’être mis en vedette afin de succéder à son père, Ali Bongo Ondimba.

Les auteurs de la plainte sont Ghislain Malanda président du Mouvement sauvons la République, Marcel Libama président du mouvement Ca suffit comme ça, Georges Mpaga président exécutif du ROLBG et Jean Remy Yama président de la confédération syndicale Dynamique unitaire.

Carl Nsitou

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