La jeunesse de Port-Gentil édifiée sur les méfaits du grand banditisme et de la démagogie politicienne

Une campagne de sensibilisation marquée autour de la conscience citoyenne a été organisée récemment à Port-Gentil, plus précisément au quartier Transfo à la place dite de « la résistance », par le Conseil communal de la jeunesse ( CCJ ). C’est au travers du programme d’embellissement du 2ème arrondissement de Port-Gentil, que les responsables de cette tendance associative ont décidé d’échanger avec les jeunes du ghetto pour un avenir meilleur de leur arrondissement. 

« Nous sommes là pour ramener la bonne conscience. Parce-que si on s’éloigne, c’est toute une génération qui va se perdre. L’avenir nous appartient, nous sommes là pour la rectifier. Il fallait leur dire que l’heure n’est plus à la casse, mais à l’édification du Gabon de demain », a fait comprendre, Jacques Mayila Mboumba, président du Conseil communal de la jeunesse.

Une sortie qui fait bien évidemment suite aux problèmes sociaux dont font face la jeunesse gabonaise depuis des années tels que ; le chômage, la précarité, l’oisiveté, le banditisme, la prostitution, la consommation des drogues et bien d’autres.

« On nous abandonne pourquoi ? On n’a plus de pompes publiques, nos enfants n’ont plus de travail voilà pourquoi ils font n’importe quoi. On n’avait pas ça avant quand j’étais jeune. Nous sommes fatigués on veut que nos enfants travaillent. On vit où ? On n’est pas dans notre propre pays ? », s’est questionné avec désarroi, Edwige Bidjongou Ikapi.

Pour rompre avec les tactiques politiciennes qui viennent à grands pas, visant à soudoyer les électeurs en périodes électorales, cette plateforme citoyenne s’est donnée pour défi, de ne plus jamais se laisser divertir. C’est pourquoi elle compte bien renverser la tendance aux futures élections.

Pour la jeune dame, Michelle Bignoumba, « nous en tant que jeunes, disons désormais non! Non, au fait qu’aujourd’hui on a un système politique qui nous a toujours emmené à être acheté à 5000 f au-delà où en dessous ça dépend ; plus jamais ça ! ».

Il faut dire que cette campagne va se poursuivre dans plusieurs quartiers de la capitale économique frappés par des conditions difficiles de vie qui conduisent la jeunesse, à la dépravation des mœurs.

Vincent Ranozinault

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