Gabon : le SYNAPS appelle  le personnel soignant même non vaccinés au travail le 15 décembre

Le SG du SYNAPS, Serghes Mickala Moundanga édifiant ses camarades syndiqués durant l’assemblée générale le 12 décembre à Libreville  © D.R

Le Secrétaire général du Syndicat national de personnel de santé (SYNAPS), Serghes Mickala Moundanga a au terme d’une assemblée générale tenue Samedi 11 décembre à Libreville, appelé ardemment le personnel soignant du Gabon à travailler le 15 décembre, décrétée « journée ville morte » par la société civile pour protester contre les nouvelles restrictions liées au Gabon

« Nous irons à nos lieux de travail comme d’habitude, maintenant si les responsables des structures sanitaires nous chassent parce qu’on n’est pas vacciné, par ce qu’on n’a pas de test PCR, nous allons prendre acte pour que demain qu’on ne dise pas que si tel médecin n’est pas arrivé à son poste que c’est de sa volonté non », a fait savoir M. Mickala Moundanga déplorant au passage le comportement des certains responsables des hôpitaux qui ont déjà affiché les notes de service pour exiger au personnel les documents  susmentionnés pour accéder à leurs lieux de travail le ce 15 décembre.

En effet, le 15 décembre 2021, un vaste mouvement de la société civile et plusieurs activistes, appuyés par certains partis politiques de l’opposition ont appelé une l’observation d’une « ville morte » pour protester contre les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour accentuer la lutte contre le Covid-19.

Il s’agit notamment de conditionner à toute personne l’accès dans les administrations, les hôtels, les restaurants, les snack-bars et autre lieux publics  par la présentation d’un test PCR négatif à défaut du pass sanitaire. Mais ce test est maintenant payant. Il est tarifé à 20000fcfa (normal) et 50 000f les VIP.

Pour le SYNAPS, ces nouvelles restrictions sont trop coercitives et ne tiennent pas compte de la réalité. L’augmentation des prix du test PCR devait davantage paupériser le citoyen déjà précarisé  il y a près de deux ans, depuis le début la crise sanitaire de la pandémie à Coronavirus.

« C’est le Premier Ministre qui est président du Copil, ça veut dire que c’est elle qui a décidé de mettre les Gabonais une fois de plus dans une précarité qui ne dit pas son nom ; par ce que ce n’est pas évident que tous les 14 jours quelqu’un face un test et puis la vaccination n’étant pas obligatoire, il n y a pas une loi qui l’objet, je pense que le gouvernement devrait relativiser les choses pour nous éviter les frottements », a-t-il préconisé.

Sydney IVEMBI

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