« De mon commentaire sur la CNAMGS et la CNSS », (libre propos du Dr Stéphane Iloko)

Dans un libre propos, le Dr Stéphane Germain  Iloko Boussengui, au sursaut patriotique pour sauver la CNAMGS et la CNSS, deux institutions au bord du gouffre qui mettent en œuvre la politique sociale du pays. Lecture.  

« De mon commentaire sur la CNAMGS et la CNSS

C’est dommage que même pour des questions aussi sensibles, on ne puisse pas trouver une convergence de vues. Que dit le Président de la République ou que doit-on comprendre de sa dernière sortie sur nos deux caisses ?

Que doit-on retenir finalement de la gouvernance de ces deux structures vitales pour notre modèle social. Pour ma part, nous limiter à parler de la gestion financière est la manière la plus réductrice qui soit, si on veut apporter sa contribution au débat et donc changer simplement les principaux responsables c’est résoudre partiellement le problème.

Il y a dans ce que je crois comprendre plus que cela (changer les hommes ou carrément les mettre en prison pour détournement présumés). Nos deux caisses méritent après plus de quinze (15) ans d’existence, un bilan exhaustif au terme duquel, des décisions courageuses doivent être prises.

Dans notre démarche il faut prendre en compte :

1- Le contexte qui a permis de créer ces caisses (grandes difficultés sociales, pénibilité, la vulnérabilité …)

2- Les objectifs spécifiques de chaque caisse (permettre l’accès aux soins de qualités à moindre coûts, une meilleure protection sociale, une assistance multiforme surtout aux plus vulnérables…)

3- Les hommes commis à la tâche et les différents profils

4- Les moyens mis pour atteindre ces objectifs (le budget de l’état, la part patronale, les taxes, les cotisations.)

5- Les résultats à ce jour.

6- La conjoncture actuelle (crises multiformes…)

Voilà en toute modestie, comment je comprends la dernière sortie du Chef de l’État. Pour moi, le PDG seul, ne peut pas être la cause de la grande difficulté dans laquelle, se trouve nos deux caisses. Je comprends que cette sortie du Président de la République que le conseiller Jo Dioumy Moubassango a eu le mérite de relayer, donne une fois de plus l’occasion à nos amis d’en–face, les détracteurs d’astreinte, de revenir sur leur sport favori : La critique stérile, vaine et inopportune. C’est tout de même triste, car il s’agit là d’une question hautement sensible, qui doit nous interpeller tous.

Dr. Stéphane G. Iloko Boussengui»

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