Les congressistes de l’Union nationale se sont séparés en queue de poisson. Impossible de s’entendre sur le choix du successeur du parti, Zacharie Myboto qui a pris sa retraite politique, le congrès a repoussé de 3 mois l’élection du président du parti.
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Durant les trois mois, Raphaël Badenga Lendoye qui a dirigé le congrès a été désigné pour gérer le parti de manière transitoire.
Les congressistes se sont scindés en deux morceaux. Le premier soutenait Paul Marie Gondjout, l’unique candidat qui a déposé sa candidature pour la succession de Zacharie Myboto.
Le second morceau soutenait un candidat « caché », c’est-à-dire, un candidat qui n’a pas officiellement fait acte de candidature mais dont l’appétit à ce poste était connu. Il s’agit de Paulette Missambo, ancienne puissante ministre sous Omar Bongo Ondimba passée à l’opposition peu avant la disparition de ce dernier.
L’on a reproché à Paul Marie Gondjout d’être le « fils » de Zacharie Myboto. En effet, M. Gondjout est l’époux de Chantal Myboto, fille de Zacharie Myboto, le président sortant.
Les congressistes ont reconnu les capacités, le talent et la force de travail de Paul Marie Gondjout mais ont refusé qu’il devienne le président du parti. « Ça donne l’impression d’une succession de père en fils alors que tous les fondateurs de l’Union nationale ont tous quitter le parti au pouvoir pour avoir refusé qu’Ali Bongo succède à son père Omar Bongo », a déclaré le Secrétaire exécutif de l’Union Nationale, l’honorable Minault Zima Ebeyard.Les adversaires de Paul Marie Gondjout ont créé l’incident en quittant la salle. Sous cette forte pression, le bureau du congrès a décidé de retarder l’élection de 3 mois.
