Après un arrêt total du trafic depuis deux mois, SOGATRA met en place un service minimum le 23 août prochain

Les bus sont garés dans le parc automobile de SOGATRA @ Gabonactu.com

 
 
Libreville, 15 août (Gabonactu.com) – Le président du Syndicat des conducteurs et techniciens (SYCOTEC) de la Société gabonaise de transport (SOGATRA), Saturnin Ebienga a annoncé mardi dans une conférence de presse à Libreville qu’un service minimum sera mis en place le 23 août prochain, pour alléger  la grève  générale  illimitée déclenchée il y a deux mois.
 
« Nous avons enregistré des avancées significatives, c’est pourquoi nous disons que le travail va reprendre à partir du 23 août 2017 », a annoncé M. Ebienga lors de la conférence de presse conjointe avec  les responsables syndicaux du Syndicat national des transports terrestres (SYNATRAT).
 
Selon le chronogramme du service minimum, 4 bus seront mis en circulation  à Libreville vers les villes voisines. Libreville-Ntoum (un bus), Libreville-Akanda (un bus), Libreville-Melen-Bikélé (un bus) et Libreville-Owendo Port (un bus).
 
S’agissant du réseau interurbain, 6 bus  sont prévus. Libreville-Bitam (près de 700km), au nord du pays, il y aura deux bus.  Le même nombre de bus sera affecté  sur la ligne Libreville-Lébamba (600km) et deux autres sur la ligne Libreville-Lambaréné (280km). Il est prévu également 5 taxis compteurs en circulation à Libreville.

L’intersyndicale de la SOGATRA lors de la conférence de presse @ Gabonactu.com

Les deux syndicats reconnus formellement   par la direction générale de la SOGATRA ont déclenché la grève  générale illimitée  aux côtés d’autres mouvements syndicaux qui seraient dans l’informel le 9 juin dernier.
 
 
En termes d’avancées des négociations engagées avec le ministère des transports vendredi dernier, l’intersyndicale de la SOGATRA, a réussi à obtenir du gouvernement trois mois d’arriérés de salaires. Il en reste encore trois.
 
 
« Puisque l’État a déjà fait un pas,  nous aussi on fait un pas en attendant l’évolution de la situation », a justifié le leader syndical qui a  par ailleurs prévenu le gouvernement  sur sa sincérité dans les négociations pour un dénouement heureux de la crise.
 
 
Outre les trois mois restant des salaires,  les grévistes réclament également le règlement de la dette de 14 milliards de FCFA à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). La lourde ardoise est tributaire  des retenus prélevés sur les bulletins de paie des employés sans reverser par la suite à la CNSS. Les grévistes revendiquent aussi la non Déclaration trimestrielle des salaires (DTS).
 
 
Une assemblée générale est prévue lundi prochain pour apprécier  d’autres avancées enregistrées.
 

Sydney IVEMBI

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